@ Marie Lopez

Sébastien UlrichChercheur, Institut des biomolécules Max Mousson (CNRS/Université de Montpellier/ENSC Montpellier)

Médaille de bronze du CNRS

À l’interface entre la chimie et la biochimie, les travaux de Sébastien Ulrich visent à développer des structures supramoléculaires d’intérêt biologique et médical, par l’exploitation de processus d’auto-assemblage de systèmes de reconnaissance multivalents. Sébastien Ulrich effectue son doctorat à Strasbourg, sous la direction du spécialiste de la chimie supramoléculaire, Jean-Marie Lehn. Le jeune chimiste réalise ses stages postdoctoraux à Oxford, puis à Stanford en tant que lauréat du programme Fulbright, et s’oriente alors vers la biochimie. Depuis 2012, il poursuit son projet de recherche au sein de l’Institut des biomolécules Max Mousseron de Montpellier. Il s’appuie sur des combinaisons de réactions chimiques simples et efficaces pour générer des nanostructures auto-assemblées, présentant un intérêt pour la biologie médicale ou la pharmacologie. C’est le cas de nano-vecteurs dynamiques et adaptables, capables d’acheminer un médicament à sa cible. Ambitieux et novateurs, les travaux de Sébastien Ulrich bénéficient déjà d’une forte reconnaissance. Pour preuve : les financements obtenus par le chercheur (Agence nationale de la recherche, programme Hubert Curien, LabEx CheMISyst, Ligue contre le cancer), ses publications dans des revues à fort impact et sa fonction d’éditeur associé du journal RSC Advances de la Royal Society of Chemistry.

Chargé de recherche CNRS