UNE TECHNOLOGIE INNOVANTE DE FILTRATION ET DE DÉCONTAMINATION

COVID-19 Résultats scientifiques

CIDALTEX® LA NOUVELLE RÉFÉRENCE DU MASQUE DÉCONTAMINANT À USAGE UNIQUE

En partenariat avec deux laboratoires où collaborent des chercheurs de l'Université́ de Lille, du CNRS, de l'Inserm et du CHU de Lille, BioSerenity, fabricant de masques pour Santé publique France (SPF), a conçu la technologie CIDALTEX®.

L’EXCLUSIVITÉ DE LA TECHNOLOGIE DU MASQUE CIDALTEX® réside dans la combinaison de deux actions : filtration et décontamination. L’action de filtration qui capture les contaminants et l’action d'inactivation des agents pathogènes présents dans les gouttelettes et les particules les plus fines présentes dans les flux de respiration.

 

L’innovation et l’originalité du concept reposent sur l’utilisation de la cyclodextrine. Cette molécule « made in Hauts-de-France » par la société Roquette est obtenue par transformation par voie enzymatique de l’amidon de maïs. La caractéristique de cette molécule est qu’elle a une forme d’anneau formant une cavité capable de piéger d’autres molécules, d’où le nom de molécule cage. Cet assemblage de type hôte-invitée présente une excellente stabilité, toutefois une infime proportion de molécules « invitées » peuvent quand même ressortir de leur cavité et être libérées de manière ralentie. La cyclodextrine est connue pour augmenter la solubilité de molécules peu solubles dans l’eau, pour réduire la volatité de parfums, ou encore pour préserver des arômes. Elle a de nombreuses applications par exemple dans les domaines cosmétique et alimentaire et surtout dans le domaine pharmaceutique en tant qu’excipient entrant dans la composition de médicaments. Au début des années 2000, les équipes de l’Unité matériaux et transformations (CNRS/Université de Lille) a breveté une voie de polymérisation des cyclodextrines et l’a adaptée à la fonctionnalisation de textiles dans le but de leur conférer des propriétés de piégeage et de libération de molécules actives. Depuis 2005, les équipes du CNRS de l’Unité matériaux et transformations et de l’Unité Inserm U1008 de l’Université de Lille exploitent cette technologie dans le cadre de collaborations industrielles avec des partenaires du secteur biomédical, pour la conception de prothèses vasculaires antimicrobiennes, ou de meshes de hernie à propriétés analgésiques.

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Contact

Stéphanie Younès
Responsable Communication - Institut de chimie du CNRS
Anne-Valérie Ruzette
Chargée scientifique pour la communication - Institut de chimie du CNRS
Christophe Cartier dit Moulin
Chercheur à l'Institut parisien de chimie moléculaire & Chargé de mission pour la communication scientifique de l'INC