Lauréats ERC Starting Grant

International Distinctions

L’European Research Council (ERC) vient d'annoncer les lauréats des bourses « ERC Starting Grant » qui financent de manière importante les projets de jeunes chercheurs et chercheuses.

Deux chercheurs en chimie font partie des lauréats de cette année.

Matthieu RIVA

© Matthieu Riva

© Mathieu Riva

Chargé de recherche CNRS à l’Institut de recherches sur la catalyse et l’environnement de Lyon (IRCELYON, CNRS / Université Claude Bernard Lyon 1).

  • Projet MAARvEL en chimie de l’atmosphère.

Matthieu Riva s’intéresse aux processus physico-chimiques conduisant à la formation de nouvelles particules dans l’atmosphère. Plus particulièrement, MAARvEL vise à évaluer le rôle de la pression à l'intérieur des particules sur leur formation. Alors que cette propriété physique n'a jusqu’ici jamais été considérée, elle est suspectée de grandement impacter les processus physico-chimiques se déroulant au sein des particules. Pour mener ses travaux, Matthieu Riva développe des nouvelles techniques analytiques basées sur la spectrométrie de masse à haute résolution afin de caractériser les processus chimiques se déroulant dans des objets nanométriques.

Guillaume Lefèvre

lefevre

© Guillaume Lefèvre

Chargé de Recherches au CNRS depuis 2014. Après 4 ans passés au Commissariat à l'Energie Atomique de Saclay, il intègre en janvier 2019 l’Institut de Chimie pour les Sciences de la Vie et de la Santé (i-CLeHS, Chimie ParisTech).

  • projet DoReMI

Guillaume Lefèvre s'intéresse aux aspects mécanistiques de transformations catalysées par des métaux de transition non nobles. Ses travaux portent surtout sur l’étude des systèmes ferrocatalysés, le fer étant un élément de choix permettant de répondre aux enjeux de la catalyse dite « verte » du fait de sa disponibilité, de son faible coût et de sa faible toxicité. Le projet DoReMI souhaite, au travers d’une compréhension fine des effets stéréoélectroniques mis en jeu (degré d’oxydation, état de spin, propriétés rédox, …), conduire à un meilleur contrôle de la réactivité de la liaison carbone-fer dans des processus élémentaires aboutissant à la formation de liaisons C─C. Pour ce faire, des méthodes spectroscopiques operando ainsi que des études électrochimiques sont utilisées comme outils d’investigation, et sont couplées à des modèles théoriques. L’objectif est à terme d’utiliser ces résultats afin d’ouvrir de nouvelles perspectives dans le domaine de la catalyse de fonctionnalisation de liaisons C─H par des complexes de fer, en visant des conditions réactionnelles à haute économie d’atomes particulièrement avantageuses (température ambiante et absence de réactifs organométalliques notamment).